Intervenants

Fabrizio Benedetti

Benedetti_3.jpeg  Le Pr.  Fabrizio Benedetti obtint son diplôme master en 1981 au sein de l'université de Turin en Italie. En 1984, il reçoit une bourse internationale Silbert de l'école de médecine d'UCLA afin d'étudier la psychiatrie et les sciences biocomportementales. Après un court passage à l'Université du Texas à Dallas, il s'installa définitivement à l'Université de Turin où il decrocha le poste de Professeur de neurophysiologie et physiologie humaine en 1999.

Dans les années 90, le Pr. Benedetti commença à s'interesser à l'effet Placebo et établi que la promesse d'un traitement active des zones du cerveau impliquées dans l'évaluation des évènements et de la gravité d'une menace. Par la suite, il démontra que cet effet Placebo pouvait alors avoir des  effets bénéfiques sur certaines pathologies telles que la maladie de Parkinson. A l'opposé de ces recherches, il témoigne également un intérêt particulier pour l'effet Nocebo et montra l'implication de la Cholecystokinine dans la transmission douloureuse induite par le Nocebo.

Le Pr. Benedetti publia deux livres parus en 2008 (Placebo Effects: Understanding the mechanisms in health and disease) et en 2010 (The Patient’s Brain: The Neuroscience Behind the Doctor–Patient Relationship), publiés par l'Oxford University Press.

 

Dasiel Borroto-Escuela

Dasiel_2.jpeg  Le Dr. Dasiel Borroto-Escuela obtint son diplôme de master en 2003 au sein du Centre d'Ingenierie Génétique et Biotechnologie de la Havane à Cuba. Il s'envola ensuite pour l'Espagne où il rejoint l'Université polytechnique de Catalogne afin de réaliser sa thèse. En 2009, il décrocha son poste de PostDoc dans le département de Neuroscience de l'Institut Karolinska de Stockholm au sein duquel il officie aujourd'hui en tant que Senior Lab Manager.

Le Dr. Borroto-Escuela s'intéresse à l'intégration moléculaire des signaux cérébraux via l'intéraction récépteur-récepteur des complexes d'hétérorécepteurs et leurs effets sur le fonctionnement et l'intégration cérébral. Des altérations dans des complexes d'hétérorécepteurs spécifiques participent-elles aux mécanismes pathogènes intervenant dans la  maladie de Parkinson, dans la Schizophrénie ?

 

Julia Simner

Julia.jpg  Le Pr.  Julia Simner a étudié le language à l'Université d'Oxford avant de se spécialiser dans la Linguistique et la Psychologie à l'Université de Toronto au Canada. En 2001, elle est lauréate d'un financement postdoctoral de la British Academy lui permettant d'initier ses recherches sur la  Synesthésie au sein de l'Université d'Edimbourg en Ecosse. Aujourd'hui, le Pr. Julia Simner est professeure de Psychologie à l'Université de Sussex au Royaume-Uni et dirige le projet MULTISENSE financé par le Conseil Européen de la Recherche.

Au travers de ces recherches sur les  fondements cognitifs et sensoriels de la Synesthésie, le Pr. Julia Simner démontre que la perception des synesthètes est à rapprocher d'un ressenti intuitif présent chez nous tou·te·s. Ces expériences perçues par les synesthètes peuvent être positive comme dans le cadre de l'art mais dans certains cas peuvent être négative. Etant intéressée par la vulgarisation scientifique, ces nombreux travaux furent relayés au grand public par différents média tels que le New Scientist, le NY Times ou encore la BBC. Elle a également co-écrit le livre "Oxford Handbook of Synesthesia" avec le Dr. Edward M. Hubbard, publié par l'Oxford Université Press en 2014. 

 

Alexis Paljic

Alexis.jpg  Le Dr.  Alexis Paljic obtint son diplôme de master en 1999 au sein de l'Université Pierre et Marie Curie de Paris en France. En 2004, il soutient sa thèse ayant pour sujet "Interaction en Environnements Immersifs et Retours d’Efforts Passifs" qu'il réalisa dans le laboratoire I3D de l'Université Pierre et Marie Curie. Après avoir été ingénieur en  réalité virtuelle pour le groupe Airbus et Ondim SA, le Dr. Paljic décrocha un poste d'enseignant-chercheur à l'Ecole des Mines de Paris.

Au travers de ces travaux, le Dr. Paljic tente de concevoir des techniques d'intéraction adaptées à des utilisations spécifiques de la réalité virtuelle ainsi que de déterminer le  domaine de validité des simulations virtuelles en qualifiant et quantifiant la perception des utilisateurs dans les systèmes de réalité virtuelle. Pouvons-nous faire confiance à cette réalité pour simuler les activités humaines ? 

 

Chris Moulin

Chris.png  Le Pr. Chris Moulin acheva sa thèse ("Does a metacognitive deficit contribute to the episodic memory impairment in Alzheimer's disease?") à l'Université de Bristol au Royaume-Uni, en 1999. Par la suite il travailla à l'Institut de Recherche Clinique à Bath avant d'occuper un poste à l'Institut des Sciences Psychologiques à l'Université de Leeds entre 2002 et 2012. Aujourd'hui le Pr. Moulin a rejoint le Laboratoire de Psychologie et Neurocognition de l'Université de Grenoble.

Le Pr. Moulin est un chercheur spécialisé en neuropsychologie cognitive s'intéressant à la mémoire épisodique, notamment la mémoire autobiographique et sa nature subjective. Depuis quelques années il est notamment connu pour ses travaux sur le sentiment de déjà-vu qui ont fait l'objet d'articles pour le grand public dans The Guardian ou encore the NY Times. En 2017, Psychology Press publia son livre "The Cognitive Neuropsychology of Déjà Vu".

 

Alexandre Billon

 Alexandre.jpg  Le Dr.  Alexandre Billon obtint son diplôme de master en Sciences Cognitives au sein d'un programme regroupant notamment l'Ecole Normale Supérieure, l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et l'Université de Paris. En 2005, il soutient sa thèse réalisée au Centre de Recherche en Épistémologie Appliquée de l'Ecole Polytechnique de Paris. Par la suite grâce à un financement de l'European Science Fundation il réalisa un postdoc de deux ans au sein de l'Institut Jean Nicod (Paris) avant d'obtenir un poste de maître de conférence à l'Université de Lille.

Le Dr. Billon est un chercheur s'intéressant à l'articulation entre notre perception subjective et la conception objective du monde. En s'appuyant sur la psychopathologie philosophique, et en particulier sur l'étude de la schizophrénie, de la dépersonnalisation et du syndrome de Cotard, il questionne la surrestimation qui est faite de la conception objective du monde au détriment de notre perception subjective.

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